L' histoire du tapis

 L'art de nouer des tapis est un savoir ancestral qui se transmet de génération en génération. Il s'est développé dans les steppes d'Asie centrale il y a bien longtemps - on ignore l'endroit et la date de naissance exacte de la confection des tapis d'Orient. Ce savoir-faire s'est prolongé par la formation des plus jeunes à l'art du nouage dans les peuplades nomades puis dans les tribus sédentaires. Le tapis, au-delà de son utilité de protection, est devenu un accessoire de mode, puis il a évolué pour devenir un revêtement indispensable pour la maison.

En tant qu'accessoire de mode, le tapis se décline en plusieurs familles : tapis d'Orient, tapis classique, tapis Kilim, etc. D'ailleurs certaines tapisseries sont également classées dans la rubrique des tapis tant leur beauté et leur finesse peut être proche d'un tapis en soie fine... Découvrons ensemble l'histoire du tapis d'Orient.

L'histoire ancestrale du tapis

Aujourd'hui, le tapis et les tapisseries sont des accessoires de mode qui embellissent les sols et les murs. Il s'installe dans toute la maison, quels que soient la couleur et le style de la pièce. Le tapis est un véritable ornement. Il habille, décore et pare une pièce comme aucun autre accessoire ne peut le faire.

Connaissez-vous l'origine du tapis, de sa naissance à nos jours ? Et les différentes familles de tapis qui existe dans le monde du tapis ? Quelle est son évolution au fil du temps ?

Origine du tapis d'Orient

Les tapis les plus anciens répertoriés datent du Ve siècle avant J.-C. Ils trouvent leur origine dans les steppes de Chine ou d'Iran. Il est plutôt difficile d'identifier la région avec précision. Les scientifiques s'accordent tout de même sur le fait que l'art de nouer les tapis fait main s'est développé en Asie Centrale. Les peuples nomades avaient besoin de protections contre le froid hivernal, mais plus pratique que les fourrures de mouton. Ces protections devaient être mobiles, faciles à transporter et à créer, mais également résistantes.

Les métiers à tisser sont alors mis en place dans les habitations temporaires. Ils étaient constitués de deux morceaux de bois, solidement installés dans le sol pour une meilleure stabilité - ils sont donc horizontaux. Entre les morceaux de bois, les tisseuses installent la chaîne. Encore aujourd'hui, les métiers à tisser sont installés à l'horizontale, mais sont pliables, et facilement transportables. À l'époque, les tapis fait main étaient fabriqués avec de la laine de mouton et de la laine de chèvre.

Étymologiquement, le mot tapis signifie « tapis de cheval ». En 1947, des archéologues ont mis au jour une tombe en Sibérie Orientale, dans le massif de l'Altaï, à la frontière mongole. Ce tapis est décoré de cerfs et de cavaliers. Il se compose d'environ 360 000 nœuds au mètre carré. Cet extraordinaire tapis fait main est actuellement exposé au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.

Depuis cette époque, la production de tapis n'a jamais cessé. Le marché du tapis propose des produits de qualité diverse, du bas de gamme (tapis réalisé par des machines avec un nombre de nœuds faible au mètre carré) au haut de gamme (tapis fait main réalisé par des tisseurs et des tisseuses selon les rites ancestraux).

Les différentes familles de tapis

Il existe de nombreux types de tapis que l'on classe selon plusieurs critères : origine, matériaux, couleur, etc.

  • Les tapis d'Orient : ces tapis sont les plus beaux et les plus travaillés. Noués à la main, ils proviennent de différentes régions telles que l'Iran, le Pakistan, l'Afghanistan, ou encore l'Ouzbékistan. Ces tapis ont une grande valeur et le prix peut grimper rapidement. Chaque tapis est unique, autant dans les motifs que dans les couleurs. La différence entre un tapis d'Orient et un tapis classique est dans la quantité de nœuds au mètre carré. Il suffit d'écarter les brins pour constater l'écart visible. Le savoir-faire du tissage manuel tend à disparaître malgré l'art ancestral.
  • Les tapis classiques : principalement composés de laine ou de polypropylène, ces tapis sont réalisés sur des machines et non à la main. Ils imitent les tapis d'Orient, qui, eux, sont fabriqués à la main par des tisseuses. Les prix s'étalent du tapis pas cher au tapis très cher. Les tapis fabriqués à la machine possèdent un fil de fixation placé entre les fils de chaîne et la trame. Ce fil a pour but de masquer l'absence de véritables nœuds. Ce phénomène est visible au dos du tapis.
  • Les tapis Kilim : ce type de tapis est tissé à la main, à plat, en laine ou en coton. On parle de tapis tissé. Cette technique est plus ancienne que celle du tapis noué. Les tapis Kilim sont composés de fils de chaîne et de fils de trame entrelacés. Ces entrelacs forment les motifs et dessins. On parle de tapis tissés. Les couleurs les plus utilisées sont le bleu, l'écru et le rouge brique. Les motifs représentés sont souvent géométriques et répétitifs. Ils sont produits en Iran, en Turquie, en Chine et en Inde.

L'évolution du tapis en tapisserie

Au départ utilisé au sol comme protection contre le froid, le tapis se déplace et orne les tentes des nomades. Les tapis deviennent des tapisseries lorsqu'ils sont posés sur les toiles des tentes.

Les techniques du tissage des tapisseries ne diffèrent pas énormément des méthodes de tissage des tapis. L'art de la tapisserie existe cependant depuis l'Antiquité. On trouve des traces de tapisseries dans la Grèce antique, la Chine impériale, l'Égypte antique et même des civilisations précolombiennes.

Dans l'art médiéval, les tapisseries servaient à raconter des histoires, et notamment des passages bibliques. Certaines tapisseries très anciennes sont arrivées jusqu'à nous comme la Dame à la Licorne.


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